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Comment être une "bonne mère" sans se perdre ?

  • caudibert4
  • 2 mai
  • 2 min de lecture

Comment être une "bonne mère"

La fête des mères approche, avec son lot de bouquets, de dessins d’enfants et de mots doux. Mais au-delà de cette célébration tendre, une question persiste dans le cœur de nombreuses femmes : qu’est-ce qu’être une "bonne mère" ? Est-ce se dévouer corps et âme, ne jamais faillir, tout donner sans rien demander ?

Être une bonne mère, ce n’est pas suivre un mode d’emploi universel, ni cocher une liste définie par d’autres. C’est un chemin personnel, imparfait, vivant.



Comment être une "bonne mère" : les fausses idées qui fatiguent


Une bonne mère serait disponible 24h/24, douce mais ferme, toujours à l’écoute, jamais en colère. Elle saurait gérer les pleurs, les devoirs, les repas équilibrés, les rendez-vous médicaux, tout en restant une conjointe investie et une professionnelle compétente. Ce modèle est à la fois irrespirable et irréaliste.



Une bonne mère est humaine. Elle peut se tromper, se fâcher, pleurer. Ce qui compte, ce n’est pas la perfection, mais la cohérence : être suffisamment présente, réguler les conflits, réparer les blessures avec amour.



S’écouter pour mieux materner


Pour donner, encore faut-il avoir. Une mère qui s’oublie devient peu à peu une mère éteinte. Être une "bonne mère", c’est aussi savoir dire : "Je suis fatiguée aujourd’hui", "Je vais prendre une heure pour moi", "Je ne suis pas disponible là, mais je le serai après".


Cette posture n’est pas de l'égoïsme, mais un acte d’amour. Car une mère équilibrée transmet à son enfant l’importance de l’écoute de soi, du respect de ses limites, et du soin porté à ses propres émotions.



Une relation qui s’ajuste dans le temps


La maternité est une rencontre, pas une performance. L’enfant a besoin d’un cadre, de présence, de sécurité affective. Mais il a aussi besoin d’une mère vraie, qui rit, qui doute, qui parle avec ses mots d’adulte.


Il ne s’agit pas d’être parfaite, mais alignée. Une mère qui assume ce qu’elle est, sans jouer un rôle ou suivre une norme. Une mère qui apprend avec son enfant, qui se remet en question sans se dévaloriser.



S’accompagner, c’est aussi aimer


Quand le doute s’installe, que la fatigue s’accumule, que la charge mentale devient trop lourde, se faire aider n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un signe de force. Parler à une thérapeute, rejoindre un groupe de parole, prendre un temps pour soi : tout cela nourrit la mère que vous êtes.



Christel Audibert, thérapeute certifiée en EFT clinique, PNL, EMDR, thérapie brève et hypnose, vous accompagne à Carpentras, Mazan et à distance avec un accompagnement sur-mesure pour vous aider à redéfinir ce que veut dire être une bonne mère pour vous. Pas pour les autres. Pour celle que vous êtes, et celle que vous devenez chaque jour.

Comment être une "bonne mère" ?



 
 
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