Les remords et les regrets sont ces compagnons parfois encombrants qui nous suivent sur le chemin de la vie. Ils reflètent des choix faits ou non faits, des décisions assumées ou esquivées.
Mais entre les deux, lequel est-il préférable de porter ? Mieux vaut-il vivre avec un remords, le poids d’un acte commis, ou avec un regret, la trace d’une occasion manquée ?
Christel Audibert, thérapeute à Mazan et Carpentras, décrypte pour vous cette question existentielle...

Vaut-il mieux avoir des remords que des regrets ?
Remords : l’acte assumé
Le remords naît d’une action. Il est souvent empreint de culpabilité, car il découle d’un choix dont l’impact, parfois négatif, est perceptible. Pourtant, il a le mérite d’être ancré dans le concret. On peut réparer, demander pardon ou apprendre de cette erreur. En ce sens, le remords, bien que douloureux, peut être transformé en moteur de changement.
Regrets : l’occasion manquée
Le regret, lui, évoque ce qui n’a pas été tenté. C’est un vide, une opportunité laissée en suspens. Contrairement au remords, il est souvent teinté d’hypothèses : « Et si j’avais agi différemment ? ». Il est plus difficile à dissiper, car il repose sur l’inconnu et sur ce que l’on imagine avoir perdu. Le regret peut immobiliser, enfermant dans une boucle de « et si ».
Perspectives psychologiques
Les remords et les regrets ont des impacts profonds sur notre santé mentale. Les regrets prolongés, par exemple, peuvent mener à des ruminations répétées, un facteur qui augmente le risque de dépression. Les remords, bien qu’intenses, peuvent aussi déclencher un besoin de réparation, mais s’ils sont ignorés, ils peuvent nourrir un sentiment de culpabilité chronique.
Pour les psychologues comme Viktor Frankl, trouver un sens à ces émotions est essentiel. Les regrets nous poussent à réfléchir sur nos priorités, tandis que les remords peuvent nous enseigner l’humilité.
Stratégies pratiques pour avancer
Gérer ces émotions demande des actions concrètes :
Pour les regrets : essayez d’écrire une lettre à votre « soi passé », en exprimant ce que vous auriez souhaité faire différemment. Cela aide à apaiser les sentiments d’inaction.
Pour les remords : agissez pour réparer. Si une excuse ou une réparation est possible, elle peut alléger le poids de la culpabilité. Sinon, apprenez à vous pardonner pour avancer.
Des pratiques comme la méditation ou le journal émotionnel peuvent aussi aider à clarifier vos pensées et à cultiver une perspective plus sereine.
Une perspective personnelle
En fin de compte, ce débat est profondément personnel. Certains préfèrent éviter de se confronter au poids des remords, tandis que d’autres redoutent l’amertume des regrets.
Mais une chose est sûre : chaque choix, qu’il soit fait ou non, nous apprend quelque chose.
Alors, vaut-il mieux vivre avec des remords que des regrets ?
Peut-être qu’il s’agit moins de comparer ces deux sentiments que d’apprendre à les apprivoiser. En vivant pleinement, en prenant des risques mesurés et en acceptant nos imperfections, nous pouvons transformer remords et regrets en enseignements précieux, et avancer avec plus de sérénité.
" Vaut-il mieux avoir des remords que des regrets ? "
Christel Audibert, Thérapeute certifiée en EFT clinique, PNL, EMDR, thérapie brève, hypnose vous accompagne pour explorer ces questions et vous aider à transformer vos remords et regrets en leviers de croissance personnelle. À Mazan et Carpentras, elle propose un accompagnement personnalisé adapté à vos besoins.