« Je déteste Noël » : ou quand la fête devient source d’angoisse
- caudibert4
- il y a 6 jours
- 3 min de lecture

Paillettes, lumières, réunions familiales... mais derrière cette effervescence, beaucoup ressentent une gêne diffuse, une tristesse ou une tension qu’ils n’osent pas toujours nommer.
Dire “Je n’aime pas Noël” reste tabou, comme si la joie était obligatoire. Pourtant, ce malaise cache souvent un trop-plein émotionnel ou des blessures plus profondes.
Derrière le refus, un besoin de protection
Ne pas aimer Noël, ce n’est pas être insensible. C’est parfois une manière de se protéger. Pour certains, cette période réactive des souvenirs douloureux : disputes familiales, absences, solitude, deuils. Pour d’autres, elle fait simplement écho à une pression sociale du bonheur. Ce rejet n’est donc pas un désamour de la fête, mais une fatigue de la façade. Celle qu’on endosse pour paraître “comme tout le monde”, même quand le cœur n’y est pas.
“Je déteste Noël” : quand la fiction reflète nos contradictions
Si la série Je déteste Noël (Netflix) a trouvé un tel écho, c’est parce qu’elle met le doigt là où ça fait sourire… et parfois un peu mal.
Derrière l’humour et les situations cocasses, elle décrit une réalité bien connue : la pression du bonheur festif. Son héroïne, partagée entre solitude assumée et regard des autres, incarne nos propres tiraillements : vouloir plaire sans se trahir, participer sans s’épuiser, célébrer sans y croire tout à fait.
Sous ses airs légers, la série aborde des thèmes profondément psychologiques : le besoin de reconnaissance, la peur du jugement, et la difficulté à exister hors des normes sociales.
Parce qu’au fond, ce n’est pas tant Noël qu’on déteste… c’est l’injonction à être heureux à date fixe !
Quand l’angoisse monte avant les fêtes
Les semaines qui précèdent Noël peuvent s’accompagner d’un état d’hypervigilance : irritabilité, troubles du sommeil, boule dans la gorge.
Sous cette tension se cache souvent un mélange d’émotions contradictoires : culpabilité de ne pas être dans l’esprit festif, peur du jugement, sentiment d’isolement.
Ce cocktail émotionnel peut activer d’anciennes blessures : la peur du rejet, la comparaison, ou encore le besoin de perfection — tout doit être beau, joyeux, maîtrisé.
Autant de pressions invisibles qui transforment une fête en épreuve.
Retrouver du sens à sa manière
Plutôt que de subir Noël, il est possible de le redéfinir. Créer ses propres rituels — un dîner simple avec des proches choisis, une balade en nature, un moment de silence, un soin ou un film qu’on aime — permet de reconnecter avec ce qui fait vraiment sens.
L’idée n’est pas de fuir, mais de se recentrer. Offrir du sens là où la tradition impose une forme.
Quand la tristesse persiste
Si ce malaise s’installe année après année, ou qu’il s’accompagne de crises d’angoisse, de repli ou de perte de goût pour les relations, il peut être utile d’en parler.
L’hypnose, l’EFT, l'EMDR ou la thérapie brève permettent d’explorer l’origine de ces ressentis et de retrouver un apaisement durable.
Parfois, Noël n’est qu’un miroir de nos manques ou de nos besoins non exprimés. Le comprendre, c’est déjà commencer à s’en libérer.
Et si cette année, vous vous offriez la paix intérieure ?
Accepter que la joie forcée n’est pas la seule voie, c’est déjà s’honorer. Peut-être que votre Noël à vous n’a pas besoin de guirlandes, mais simplement d’authenticité.
Christel Audibert, Thérapeute certifiée en EFT clinique, PNL, EMDR, thérapie brève et hypnose, vous accompagne à apaiser ces angoisses récurrentes et à retrouver une sérénité émotionnelle, à Mazan, Carpentras ou à distance.



